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Cake day: August 31st, 2023

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  • Il y a quelques années j’étais a Paris dans le 15e et je me rend compte que je n’ai plus de briquet. J’étais embêtée parce qu’il n’y avait pas grand monde et encore moins de fumeurs a la ronde. Là je vois un SDF, donc je m’approche de lui " Bonjour monsieur, excusez-moi de vous déranger, mais vous n’auriez pas du feu s’il vous plaît ?" . Le type a fait de grands yeux et m’a répondu “oui bien sûr” . J’ai allumé ma clope, je lui est rendu son briquet et je l’ai remercié en lui souhaitant une bonne journée et il a fait de même avec un grand sourire. Ça a été un moment très spécial et un peu magique avec l’impression d’avoir complètement changé le réel pour quelques instants. Je ne sais pas si ça compte pour un flex mais quelque part j’étais drôlement fière de moi.










  • Je n’aime ni les points médians, ni le fait de doubler tout ce qui pose problème. Du coup je trolle un peu mes textes en utilisant parfois le féminin comme neutre . Quand les gens tiques (ça arrive souvent) j’explique que c’est justement fait pour que l’on s’interroge sur l’imaginaire que génère l’utilisation d’un genre ou ou l’autre comme neutre. Ça fait sourire en général !


  • Papiercousu@jlai.lutoForum Libre@jlai.luOndes positives
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    10 months ago

    Ça aurait pu être une récup sans son consentement ( comme Pepe the frog) mais elle n’a jamais exprimé la moindre distance avec l’extrême droite. Jusqu’à laisser les fashos faire des affiches avec le portrait de Thomas sans la moindre réaction…la récup est clairement consentie. C’est nul parce que son style dégage vraiment quelque chose de doux qui est très touchant 😞




  • Je joue parfois au cartes Yu-Gi-Oh avec mon fils. Il faut s’accrocher pour les règles mais c’est aussi ce qui fait le sel du jeu.

    Sinon je fais du dessin, avec une copine on va au musée ou un lieu qui nous plaît et on choisit un spot pour faire un croquis. Je n’ai plus trop le temps en ce moment, mais j’espère qu’on pourra se refaire une cession bientôt.


  • Ah ah, tu m’as mal comprise, je ne change pas de boulot ! J’adore mon travail dans la création et tant que j’arrive à en vivre je ne suis pas prête à laisser tomber. Je fais partie d’un collectif d’artistes, je bosse quasiment en auto prod et on monte des collectifs de compagnies pour gérer des cours dans les festivals promotionnels ( Aurillac, Châlons) Du coup quand on m’a branchée sur un projet de supermarché collectif, j’ai plongé bien évidemment. Donc voilà, c’est justement le financier qui tranche ce qui est prioritaire ou pas, le temps c’est de l’argent. Mais il y a aussi un autre point très important c’est savoir si le projet te donne de l’energie en retour ou au contraire ne fait que de te pomper.

    Le projet de supermarché est vraiment vraiment passionnant et comme justement je n’ai pas de projet de salariat cela me permet de mettre le stop des que cela empiète de trop sur mes engagements pro, ma vie de famille ou mon moral car les désillusions sont nombreuses.

    Reste a gérer sa frustration d’abandonner certaines choses où l’on a investi beaucoup, mais d’une manière générale si une bonne idée n’a ni écho ni relais au sein du collectif, c’est souvent que ce n’est juste pas le bon moment.



  • Je participe au montage d’un supermarché cooperatif et ça me fait bondir de lire des commentaires comme ça.

    1. C’est Amazon qui met en danger le travail des caissières. Leur projet c’est le supermarché sans caisse et ce a une échelle mondiale, dans une volonté de s’accaparer le marché extrêmement juteux de la consommation alimentaire. Inutile de préciser qu’ils se contrefichent complètement de piétiner les salariés comme la planète. C’est dingue de pointer du doigt les supermarchés coopératif alors que le but est justement de construire une alternative viable au monopole des géants de la grande distribution.
    2. Les 3h par mois ne sont pas des heures de travail, la seule obligation est la présence mais si tu veux rester assis à lire un bouquin, c’est ton choix. Tu n’es pas un subordonné et personne n’a le droit de te donner d’ordre. Simplement le modèle repose entièrement sur la participation des sociétaires, on demande donc cet engagement pour avoir le droit de faire ses courses dans le magasin. Il y a des dispenses pour maladie, congés maternité, deuil ect… des aménagements pour souci de santé ou handicap, droit a la retraite.Tu peux prendre des congés autant que tu veux en demandant le “gel” de ton compte.

    Donc non, les supermarchés coopératifs ne participent pas a l’uberisation de la société.






  • “Perso ce que j’aimerais voir c’est une sorte de “magasin général” où les adhérents/sociétaires/subventionnés pourraient prendre ce dont ils ont besoin sans payer. Il y aurait des quotas pour limiter les abus, mais ils seraient largement au dessus de la conso moyenne d’un foyer. Ce serait des produits de première nécessité, insuffisants pour remplir un frigo médian mais assez pour survivre: huile, pates, farine, riz… Ceux qui ont les moyens compléteraient vraisemblablement avec du supermarché et utiliseraient assez peu ce qu’on y trouve, mais les plus pauvres auraient la possibilité de vivre quasiment exclusivement avec ce contenu. Et petit à petit, on enrichit le catalogue.”

    En fait, ça existe déjà avec les épiceries solidaire, les épiceries autogérées et les supermarchés coopératif. Mais on ne peu pas avoir le beurre et l’argent du beurre ( c’est le cas de le dire).

    Subventionnés: Les épiceries solidaires

    Elles sont réservées uniquement aux personnes orientés par les travailleurs sociaux, leur stock provient de dons , vendu à prix cassé entre 10 et 30% de leur prix dans le commerce. Mais on reste dans l’aide sociale avec tout ce qui va avec.

    https://www.aide-sociale.fr/epiceries-sociales/

    Adhérents: Les épicerie autogérées

    Ce sont des initiatives citoyennes auto-organisée et qui se revendiquent d’une totale horizontalité. Elles fonctionnent sur un système d’adhésion ( loyer, charge, frais) puis chacun provisionne son compte de manière libre sur le principe du crédit positif. Les produits y sont vendu à prix coutant, sans marge. Mais les produits qu’on y trouve sont principalement des produits bio/locaux, car ce type de structure est trop petite pour avoir accès à des grossistes.

    https://cooplib.fr/

    Sociétaires: Les supermarchés coopératifs

    Ce sont également des initiatives citoyennes auto-organisées mais ou 20% de la gestion repose sur une équipe de salariés. Elle s’inspirent directement de la Park Slope food de New-york modèle perenne depuis 1973. Les clients-coopérateurs possèdent tous des parts du magasin et s’engagent à donner de leur temps à raison de 3h par mois. Le catalogue se veut être une offre la plus complète possible avec des produits bio/locaux mais également du conventionnel et le travail avec des grossistes. Les produits sont vendu avec une marge unique autour de 20% ( loyer, charges, frais, salaires). Tout les bénéfices sont directement réinvestis dans le magasin. Les supermarchés coopératif ont pour objectif une transformation systémique, quand les épiceries auto-gérée s’inscrivent plutôt dans l’expérimentation politique et sociale.

    La Cagette supermarché coopératif de Montpellier est ainsi très actif dans l’expérimentation en cour de sécurité sociale de l’alimentation.

    https://forum.supermarches-cooperatifs.fr/